Реферирование статьи на французском языке + видео обзор

Французский язык: выражения для пересказа

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Как начать пересказ

Je viens de lire l’article (l’extrait de l’article) qui s’appelle … Я только что прочитал статью (отрывок из статьи), которая называется …
L’auteur de cet article est … Автор этой статьи – …
L’article a paru dans le journal / la revue … le 10 mai 2010 Статья появилась в газете / журнале ….

Dans le texte on parle de … В тексте говорится о …
L’article est consacré à … Статья посвящена …
Il s’agit de … (que …) Речь идет о … (что…)
Il est question de… Речь идет о …

Как передать основную мысль

Le texte traite des problèmes très sérieux. Текст рассматривает очень серьезные проблемы.
Une bonne place y est réservée à … Немалое место уделено …
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Ce qui l’intéresse le plus c’est … Самое интересное это то, что …
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L’auteur propose de résoudre cette question par (discuter cette question) Автор предлагает решить этот вопрос путем … (обсудить этот вопрос)

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D’autres disent que … Другие говорят, что …
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Как завершить пересказ

Le problème qui a particulièrement retenu mon attention, est celui de … Проблема, которая особенно привлекла мое внимание, – это …

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Cela me paraît très intéressant. Это мне кажется очень интересным.

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Зная простые фразы и выражения, Вы легко сможете сделать пересказ на французском языке и быть поняты своим собеседником.

Источник

Реферирование газетных статей на французском языке резюме пересказ синтез

МИНИСТЕРСТВО ОБРАЗОВАНИЯ И НАУКИ РФ

Нижегородский государственный университет им. Н.И. Лобачевского

РЕФЕРИРОВАНИЕ ГАЗЕТНЫХ СТАТЕЙ

НА ФРАНЦУЗСКОМ ЯЗЫКЕ:

РЕЗЮМЕ, ПЕРЕСКАЗ, СИНТЕЗ

Рекомендовано методической комиссией факультета международных отношений для студентов ННГУ, обучающихся по направлениям подготовки 030700 «Международные отношения», 032300 «Регионоведение» и специальностям 030701 «Международные отношения»,

УДК 44.8 (07)


ББК Ш 147.11я73

Р 50 РЕФЕРИРОВАНИЕ ГАЗЕТНЫХ СТАТЕЙ НА ФРАНЦУЗСКОМ ЯЗЫКЕ: РЕЗЮМЕ, ПЕРЕСКАЗ, СИНТЕЗ. Составители: Смирнова О.А., Осминина М.А.: Учебно-методическое пособие. – Нижний Новгород: Нижегородский госуниверситет, 2010. – 48 с.

Рецензент: д.полит.н., профессор Д.Г. Балуев

В настоящем учебно-методическом пособии собраны тренировочные тесты для различных уровней подготовки студентов (оперативного, профессионального, экспертного) по актуальной проблематике в сфере политических коммуникаций. Включенные в пособие материалы нацелены на развитие навыков реферирования статей и способствуют также расширению активного словарного запаса.

Пособие предназначено для студентов четвертого курса, обучающихся по направлениям подготовки и специальностям «Международные отношения» и «Регионоведение», а также для аспирантов, изучающих французский язык.

Ответственный за выпуск:

председатель методической комиссии факультета международных

отношений ННГУ, к.и.н., доцент О.В. Сафронова

УДК 44.8 (07)


ББК Ш 147.11я73

университет им. Н.И. Лобачевского, 2010

I. Mondialisation 4

I.1. Le défi de la mondialisation 4

I.2. Les trois piliers d’une diplomatie mondialisée : légitimité, partage,

I.3. Une diplomatie économique forte 9

I.4. La présidence française du G8 et le sommet d’Evian 10

I.5. Société multiculturelle. Préservation de la diversité culturelle et

linguistique (d’après la presse française) 11

I.6. Francophonie 12

II.1. Que veulent les terroristes? 15

II.2. Rapport Défense civile 2008. Evaluation des menaces et risques

au niveau mondial et national. La menace terroriste internationale 17

II.3. Les menaces provenant des armes de destruction massive 18

II.4. Бубен терроризма 19

III. Problèmes humanitaires 21

III.1. Environnement : la planète en danger 21

III.2. Ecologie : L’Europe en première ligne 22

III.3. Lutter contre le sida, une nécessité absolue 24

III.4. Lutte contre la pauvreté en France 27

III.5. Nepad, un espoir pour l’Afrique, un engagement pour la France 28

IV.1. Le défi de l’éducation pour tous 33

IV.2. L’Europe fait bouger les jeunes 35

IV.3. Egalité hommes / femmes: où en est-on? 37

V. Relations internationales 39

V.1. Politique étrangère de la France 39

V.2. ONU. Les objectifs du millénéire 40

V.3. Зб. Бжезинский: США должны противостоять атаке Израиля


на Иран 41

V.4. Давос: новые способы глобального сотрудничества 43

VI. Note de synthèse 45

I. 1. Le défi de la mondialisation

A l’orée de ce nouveau millénaire, le monde est riche d’opportunités et d’expériences nouvelles, mais également gros de menaces et de pièges.

Chacun, où qu’il soit, peut sentir à tout moment battre le pouls de la planète. Un étudiant chinois peut accéder aux banques de données des universités européennes, confronter ses idées à celles de ses collègues américains. Les produits et les services sont mus par cette même logique d’échanges sans frontières.

Source de création et de richesse, ce nouveau bouillonnement entraîne une dynamique sans précédent. Mais il risque d’écarter sur son passage ceux qui en ont le plus besoin: les plus démunis et les plus fragiles. A nous de relever le grand défi du partage, dans un monde désormais régi par deux lois implacables: l’urgence et l’interdépendance.

L’urgence, face aux crises qui éclatent l’une après l’autre, sur toute la surface du globe, des Balkans à l’Afghanistan, de l’Irak à la Corée du Nord. L’urgence, face aux grandes pandémies qui déciment jour après jour des populations entières. L’urgence, enfin, face aux crises économiques qui jettent des pays, voire des continents entiers dans la pauvreté, mettant en péril la stabilité mondiale.

Toutes les régions du monde sont désormais ouvertes aux crises et aux désordres qui se propagent d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre. De Bali à New York, de la Tanzanie au Kenya ou à Mombasa, de Karachi au Yémen, le terrorisme frappe partout, et brandit l’étendard de la mort et de la haine. La prolifération des armes de destruction massive engage l’humanité dans la peur et multiplie les risques d’autodestruction de l’espèce humaine.

Ces dangers sont ramifiés et complexes. Ils concernent tout le monde. Qu’il s’agisse de l’économie, de l’environnement ou de la sécurité, aspects de plus en plus indissociables, notre monde porte l’exigence générale de la solidarité. Nul ne peut se prétendre indifférent à une tempête boursière qui affecte une région située aux antipodes, à un désastre écologique qui ignore les frontières ou à une crise militaire régionale qui menace les équilibres stratégiques.

Pour maîtriser ces risques, il faut rejeter trois grandes tentations qui saisissent aujourd’hui notre monde.

La première tentation est celle de la peur. Face aux grands défis qui nous attendent, nous devons prendre acte de notre communauté de destin et renforcer nos actions communes, en particulier pour lutter contre le terrorisme, qui doit être combattu avec détermination, par tous les moyens dont on dispose, militaires si nécessaire. C’est ce que nous avons fait en Afghanistan, comme nous le faisons sur notre propre sol. Pour autant, comment ne pas voir qu’une approche purement centrée sur la défense de nos intérêts de sécurité ne résoudrait pas le problème sur le long terme? Lutter contre le terrorisme, c’est aussi lutter ensemble contre le fanatisme et contre tout ce dont il s’alimente: la grande pauvreté, le désespoir, l’humiliation, le rejet de l’autre.

Jamais la peur ne doit dicter les priorités et les principes de notre action. L’exigence de sécurité ne doit pas nous faire oublier l’objectif du développement, de la croissance, le souci d’une meilleure répartition des richesses et de l’ouverture sur l’extérieur.

La deuxième tentation est celle de la force. Aujourd’hui, vouloir régler tous les problèmes par la force seule n’est ni souhaitable ni possible. Nul ne peut, par la puissance de ses armées, assurer la stabilité d’un monde régi par des lois complexes et hanté par des menaces globales. L’usage de la force ne peut être le fruit d’un abandon des efforts de paix et de dialogue.

La troisième tentation est celle du scepticisme ou de l’indifférence. Nous devons être particulièrement vigilants à l’égard des sentiments d’injustice, qui constituent aujourd’hui une véritable menace pour le monde. La surdité face aux malheurs des peuples les plus défavorisés porte en germe tous les conflits et toutes les haines. C’est pourquoi il nous faut inventer maintenant une méthode de gestion des crises qui soit à la fois universelle, juste et équitable.

Face aux crises de prolifération, les Nations unies doivent renforcer et perfectionner l’outil des inspections afin qu’il permette de les régler pacifiquement. Nous ne pourrons recourir systématiquement à la force face aux multiples crises qui sont en gestation. L’action de la communauté internationale doit reposer sur une vision globale et le souci de l’intérêt général. Elle doit être cohérente. Toutes les crises doivent être traitées selon les mêmes principes, qu’elles éclatent au Moyen-Orient, en Afrique ou en Asie, sans méconnaître pour autant leurs spécificités.

Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères. Label France

Objectifs de la mondialisation. Plan

Deux loix de la mondialisation

Interdépendance (menaces sociale, économique, écologique, militaire)

Le thème que j’ai à developper est “Objectifs de la mondialisation”.

Certes, nous vivons dans un monde d’interconnexion et d’intedépendance à l’échelle de la planète. Tout ce qui peut se passer quelque part affecte la vie et l’avenir des gens partout ailleurs. Aucun territoire souvenain si vaste, si peuplé, si riche soit-il ne peut protéger à lui seul ses conditions de vie, sa sécurité, sa prospérité et l’existance de ses habitants. L’interconnexion s’exerce à l’échelle mondiale. Un étudiant chinois, par exemple, peut accéder à la banque de données des universités européennes, confronter ses collègues américains.

Sans doute, la mondialisation porte en soi quelques risques. Notamment, elle risque de négliger les pauvres. A cet effet, il est important d’établir quelques principes pour faire respecter les droits de l’homme (comme le propose Dominique de Villepin, ancien ministre français des affaires etrangères). Dans cette perspective, il faut prendre en considération que le monde d’aujourd’hui est régi par les deux loix – l’urgence et l’interdépendance. Je voudrais préciser ces deux termes avant d’énumérer les objectifs de la mondialisation.

L’urgence c’est la réacton immédiate des états aux crises mondiales comme en cas des Balcans, de l’Afganistan, de l’Irak et de la Corée du Nord.

Quant à l’interdépendance, elle est nécessaire face aux menaces mondiales. Dominique de Villepin en nomme les quatre – économique, sociale, écologique et militaire.

La menace sociale consiste, en grande partie, en terrorisme. Des actes terroristiques sont répandus dans toutes la planète – Bali, New York, Mambasa.

La menace économique c’est la tempête boursière qui affecte toutes les régions.

Ce qui est pour la menace écologique, c’est la pollution de la nature, l’effet de serre etc.

Quant à la menace militaire, les crises militaires régionales peuvent influencer tous les coins du monde et risquer ainsi les équilibres stratégiues.

Pour maîtriser ces risques, il faut éviter les grandes tentations. De Villepin en suggère trois. Echapper chacune d’elles c’est les trois objectifs principaux de la mondialisation.

La première tentation est celle de la peur. Ce problème est lié à la menace du terrorisme qui fait peur à toute la planète. Il faut le combattre avec détermination et non avec la peur. Les états doivent lutter contre le terrorisme par tous les moyens y compris militaires (comme à l’Afganistan, par exemple). La lutte contre le terrorisme est d’autant plus nécessaire que c’est en même temps la lutte contre la grande pauvreté, le désespoir, l’humiliaton et le rejet de l’autre.

La deuxième tentation est celle de la force. Aujourd’hui, il est peut désirable que les états emploient la force dans la résolution des problèmes. Cela peut amener à un nouveau conflit mondial. C’est pouiquoi il faut régler des controverses avec le dialigue.

La troisième tentation est celle de l’indifférence. C’est que nous devons être sensibles aux maleurs des autres.

Bref, la mondialisaton est inéluctable et irréversible. Dans les conditions de l’urgence et de l’interdépendance, les états doivent établir le dialogue en évitant les tentations de la peur, de la force et de l’indifférence. Selon Dominique de Villepin, c’est le dialogue qui doit maintenir la stabilité dans le monde.

I. 2. Les trois piliers d’une diplomatie mondialisée:

légitimité, partage, justice

Pour répondre à ces défis de la mondialisation, trois principes s’imposent: légitimité, partage, justice. La légitimité de l’action repose sur les valeurs de la démocratie et de l’Etat de droit. La nouvelle communauté mondiale y aspire. Elle revendique une légitimité qui ne soit pas celle de la puissance mais celle de l’action collective, avec des règles claires, des processus de décision à la fois efficaces et respectables, ainsi que des instruments de justice adéquats. La Cour pénale internationale, dont le statut est entré en vigueur le 1er juillet 2002, constitue un acquis majeur que nous devons désormais défendre et consolider.

Deuxième principe, le partage. Il est plus que jamais essentiel que chaque nation, chaque peuple, chaque culture apporte une contribution unique et essentielle à l’édification du monde de demain. Le monde, riche de ses différences, multiplie les possibilités d’échange. Alors que l’homogénéité gagne, nous devons défendre la pluralité des cultures et veiller à ce que chacun puisse exprimer pleinement sa singularité.

C’est dans le respect de l’autre que nous pourrons retrouver, par-delà ce qui sépare les peuples et les cultures, le foisonnement des affinités et des échanges possibles. A rebours des préjugés et des logiques de fracture, ne jugeons aucune religion à l’aune de ses fanatiques ou de ses pourvoyeurs ; ouvrons la voie du dialogue des cultures. Il y va de notre avenir à tous. Car tous les hommes partagent le même besoin de sens, de dignité et de liberté.

Cette exigence de partage est au cœur de l’ambition de l’Europe et de la France. Depuis près de cinquante ans, sur notre continent autrefois percé d’antagonismes, nous inventons avec détermination une communauté unie et forte, respectueuse des différences, consciente que sa diversité constitue son bien le plus précieux. A nous de réussir l’élargissement historique de l’Union européenne et d’approfondir l’architecture européenne. Avec l’ensemble de nos partenaires européens et des futurs membres de l’Union, le couple franco-allemand doit assumer toutes ses responsabilités et faire preuve d’initiatives, pour porter au sein de la Convention sur l’avenir de l’Europe des propositions de réforme novatrices et audacieuses.

Dernier principe enfin: la solidarité et la justice. Qui ne voit aujourd’hui que tous nos efforts de sécurité seront vains si nous ne nous attaquons résolument aux fléaux de la pauvreté, de la maladie, des atteintes à l’environnement ou des crises régionales? Nous sommes comptables de ces drames qui font souffrir des populations entières et constituent autant de menaces pour la stabilité du monde. Fidèle à sa vocation qu’atteste l’engagement au service des plus démunis de tant de nos compatriotes, pionniers de l’humanitaire, la France va doubler en cinq ans son effort d’aide au développement et fixe un cap ambitieux pour l’avenir.

Pour faire reconnaître ces principes, notre action doit s’inscrire dans une volonté collective, efficace et persévérante. A nous d’inscrire nos engagements dans la durée. Le combat requiert détermination et ténacité, car les voies de l’ordre sont souvent longues et exigeantes. Aussi faut-il savoir tracer une perspective, envisager le long terme, creuser patiemment un sillon. Nous le voyons aujourd’hui en Afghanistan, où, après l’action nécessaire pour éliminer les bases terroristes, il faut maintenant reconstruire, soutenir l’effort du peuple afghan, l’accompagner vers la démocratie et l’Etat de droit. Nous le constatons encore dans les Balkans, où la lutte résolue et persévérante pour l’Etat de droit et contre les organisations mafieuses demeure l’un des objectifs prioritaires pour assurer la stabilité de la région. Nous le voyons enfin en Côte-d’Ivoire, où le retour à la paix reste à instaurer de façon durable.

Le thème que j’ai à développer est «Diplomatie globalisée». Certes, nous vivons dans un monde multipolaire. C’est que tous les états dépendent l’un de l’aute. La décision prise dans un coin du mode influence l’autre coin du monde. Et lorsqu’un état prend une décision, il doit tenir compte des intérets des autres états. Cela mène à une diplomatie globalisée.

La diplomatie globalisée c’est l’établissement du dialogue non seulement entre un pays et l’autre, mais entre les groupements d’états et un ou plusieurs pays.

Pour établir un tel dialogue, il faut se baser sur quelques principes. Ici je veux citer Dominique de Villepin, ancien Ministre français des Affaires étrangères. Selon lui, la diplomatie mondialisée doit se baser sur les trois pilliers – légitimité, partage, justice.

Le premier pillier – légitimité – c’est la chose sur laquelle doit s’appyuer le dialogue dans la société démocratique. La légitimité c’est l’ensemble des règles proposées et suivies par les états pour prendre des décisions correctes à l’aide des instruments de justice adéquats. Ici, il ne s’agit pas de puissance, de la prédominance d’un état sur l’autre, mais plutôt d’une action collecitve. La légitimité de l’action repose sur les valeurs démoctatiques et l’état de droit.

Le deuxième principe de la diplomatie gobalisée – c’est le partage. Le partage c’est quand un pays apporte une contribution (expérience culturelle, politique etc). au développement mondial et en reçoit des autres pays à son tour. Le principe du partage est basé sur le respect. Cette exigeance est essentielle pour l’Europe aussi que pour la France.

Le troisième principe c’est la justice. La justice c’est la garantie des conditions d’une vie normale à tous les pays quel riche ou paure soit-il. Il s’agit du problème de la pauvreté, des maladies, de l’environnement, des crises régonales. A cet effet les pays qui en ont des moyens doivent aider ceux qu n’en ont pas.

Bref, les tâches sont nombreuses. Le principal est de ne pas céder. Comme le suggère Dominique de Villepin, les états doivent s’engager dans une dialogue d’une longue durée et combattre pour la paix avec ténacité et détermination. Les résultats ne se font pas attendre. Nous les voyons déjà en Afganistan, dans les Balcans etc.

Ces défis de la mondialisation requièrent une diplomatie politique ambitieuse, mais aussi une diplomatie économique active. Sans l’espoir d’une plus grande équité sociale dans les populations déshéritées, nos efforts seront vains ou de courte durée. Ils se heurteront à l’incompréhension des peuples, à l’agrandissement des fractures entre les régions du monde.

La France entend mener une diplomatie économique volontaire et ambitieuse, à la hauteur des opportunités et des risques de la mondialisation.

Dans le même esprit, la France plaide pour une libéralisation économique qui ne soit pas synonyme de laisser-faire. Elle n’est pas hostile au libéralisme, comme on se plaît parfois à le faire croire. Elle l’est au dogmatisme, aux fausses croyances ou aux préjugés érigés en vérités absolues. Le libre jeu du marché est source de richesses s’il est subordonné à des règles justes et transparentes ; sans elles, il peut être aveugle et dangereux.

Ainsi, la France n’a pas ménagé ses efforts, notamment depuis septembre 1998, pour tenter de mieux maîtriser les comportements spéculatifs sur les marchés de capitaux et pour éviter le creusement des inégalités entre les nations. Elle plaide chaque jour pour l’imposition de contraintes de transparence aux entités non régulées telles que les «établissements à fort levier financier» (hedge funds). Elle demande la mise en place de normes internationales de régulation prudentielle et de lutte contre le blanchiment. Le Groupe d’action financière internationale (Gafi) et le Forum de stabilité financière s’inscrivent dans cette perspective. Elle a souhaité que l’on soutienne les pays émergents dans leur choix du régime de change.

La France a également milité pour la création de mesures de régulation prudentielle ou fiscale des entrées de capitaux, telles que celles utilisées par le Chili dans les pays émergents en phase d’ouverture progressive aux échanges de biens et de capitaux. Ces mesures sont désormais acceptées par la communauté internationale et par le FMI. A nous de poursuivre sur une voie soucieuse d’assurer à chacun pleinement sa place dans le grand cercle des échanges.

Enfin, la France ne cesse de chercher des solutions au difficile problème du surendettement des Etats en développement. Elle est à l’origine de l’initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE), qui a été lancée au sommet de Lyon du G7, en 1996. Elle plaide pour qu’une attention particulière soit accordée aux pays PPTE qui ont été touchés par une forte dégradation de leurs termes de l’échange. Elle soutient les propositions du FMI en vue de créer un mécanisme stable de traitement de la dette des Etats émergents surendettés.

Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères. Label France

Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement d’Evian doit permettre d’aller résolument de l’avant. Il importe à cet égard que les intentions de la présidence française du G8 soient bien comprises. Le G8 n’est pas un directoire du monde. Il incite, stimule mais ne gouverne pas. Il ne se substitue pas aux organisations internationales ; il les renforce en favorisant l’entente entre des pays qui, du fait de leur avancée technologique ou commerciale, ont une responsabilité particulière à l’égard de la communauté internationale.

A Evian, le président de la République le souligne en introduction de ce numéro de Label France, la France proposera à ses partenaires un sommet orienté autour de quatre principes fondateurs: responsabilité, solidarité, sécurité et démocratie. Ces grands axes sont indispensables à une mondialisation réussie et humanisée. Sans une économie de marché responsable, soucieuse de la personne humaine et de l’environnement, il ne peut y avoir de confiance dans la mondialisation. Sans solidarité, le fossé continuera de se creuser entre riches et pauvres, nourrissant rancœurs et incompréhensions, et concourant à l’insécurité. Enfin, sans démocratie, le dialogue entre les nations, les peuples et les cultures ne peut pleinement s’approfondir. A l’heure où la mondialisation est parfois contestée ou incomprise, ces principes méritent d’être rappelés. Le sommet d’Evian apportera beaucoup, j’en suis certain, à cet égard.

C’est par une démarche exigeante et respectueuse que notre pays entend peser sur les affaires du monde et contribuer à la construction de la stabilité et de la paix. La France a la vocation et l’ambition de jouer un grand rôle. Elle en a aussi les moyens. Son inventivité, sa compétitivité, son niveau de technologie et d’éducation, lui assurent des bases solides. Sa position au sein de l’Europe, son appartenance au G8, à l’Otan, au Conseil de sécurité de l’ONU, lui confèrent un pouvoir de mobilisation réel. Tout au long de notre histoire, notre nation s’est sentie investie d’une mission particulière sur le théâtre du monde, porteuse de valeurs qu’elle voulait partager avec les autres peuples. Aujourd’hui, notre détermination à œuvrer au service de l’intérêt général constitue notre atout et notre chance.

Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères. Label France

2. Promotion de la diversité culturelle – nouvelle approche

3. Culture française – intégration

Certes, nous vivons dans un monde déjà globalisé et on discute maitnenant le terme de civilisation universelle. C’est qu’il y a un risque d’appauvrissement de la diversité culturelle, voire la domination d’une certaine conception des rapports économiques et sociaux et bien sur, d’une seule culture et langue.

Cette culture commune est marquée par –

le recours à un anglais de communication (parfois appelé globish, pour global english), version appauvrie de la langue anglaise,

ou des modes de vie (sports occidentaux, cuisine italienne, chinoise).

Avec émergence d’une culture commune, il y a le risque de la perte de l’identité culturelle de ceux qui y sont concerné. Mais ce n’est pas l’idéal de la société démocratique. Dans la société démocratique, chaque société doit exprimer sa perception du monde à travers ses propres images et sa propre langue et en même temps accéder à la pluralité des autres cultures.

A cet effet, la France a-t-elle donné priorité à la promotion de la diversité culturelle dans son action diplomatique. Le gouvernement français a proposé une approche tout à fait nouvelle à ce problème. C’est qu’il faut élaborer quelques règles au niveau international concernant la promotion des bien culturels. Les buts de ces règles sont les suivants –

établir le droit des Etats d’assurer le respect du pluralisme linguistique et culturel,

élancer les programmes de coopération internationaux pour préserver le patrimoine.

Ces règles doivent etre fixées dans une Convention Internationale sur la diversité culturelle dans le cadre de l’UNESCO. Les administrations françaises aussi que les milieux professionnels français de la culture se mobilisent autour de cette initiative. La DGCID en a entrepris, en 2002, les premières démarches.

De nombreux événements se produisent pour faire intégrer la culture française. Parmi eux je peux citer notamment plus de 10 000 manifestations qui ont été organisées, en 2002 en collaboration avec AFAA. Lors de ces manifestations, toutes les formes artistiques ont été représentées – théatre, littérature, cinéma, arts plastiques etc. Elles ont permi au public de connaître des œuvres anciennes aussi que des créations contemporaines.

Quant à la diversité linguistique, c’est la Francophonie qui l’assure.

Ces faits cités, sans doute, la France appuie des rapprochements créateurs entre cultures.

La Francophonie désigne un ensemble d’États et de gouvernements ayant le français en commun.

La francophonie, en tant que fait de parler français, est une composante de la politique étrangère de la France et d’autres pays membres de l’espace francophone.

La francophonie (avec un f minuscule) renvoie à la langue française en elle-même et désigne le fait de parler français. La Francophonie (avec un F majuscule) désigne une communauté constituée de pays francophones et renvoie aussi à l’Organisation internationale de la francophonie. Quant à «l’espace francophone», il désigne l’espace où l’on parle français.

Dans la question de la francophonie, il faut distinguer les pays où le français est langue officielle (unique ou non), ceux où le français est la langue maternelle d’une grande partie de la population, ceux où il est langue de culture, ceux où il est utilisé par certaines classes sociales de la population, etc. Or, ces catégories ne se recoupent pas. Dans certains pays par exemple, bien qu’étant langue officielle, le français n’est pas la langue maternelle de la population, ni celle couramment utilisée par celle-ci.

Le critère linguistique ne correspond pas toujours au critère de la nationalité, et tous les écrivains de langue française ne sont donc pas de nationalité française.

Dans certains cas, cette francophonie est due à la géographie. C’est le cas de la Suisse, du Luxembourg, de Monaco. Enfin on évalue à près de 100 millions le nombre de jeunes et d’adultes, dans les pays du monde non membres de la Francophonie, qui apprennent le français au cours de leurs études et formations, en particulier dans les établissements de l’Alliance française et les écoles et lycées français répartis sur les cinq continents.

En outre, on confond parfois la Francophonie (ensemble constitué par les populations francophones) en tant que concept avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), organisation beaucoup plus politique et économique que culturelle, qui regroupe un certain nombre de pays qui ne sont pas pour autant ceux où le français est fréquemment utilisé ou reconnu officiellement. C’est d’ailleurs parfois cette Organisation internationale de la Francophonie qui se voit reprocher, à tort ou à raison, des pratiques «néo-coloniales».

La présence de la langue française au Québec est la trace d’une ancienne colonisation sous l’Ancien Régime. Le Québec se revendique de la francophonie, sans du tout rompre le lien de cousinage d’une culture québécoise. Ce phénomène n’est pas sans avoir influencé une réflexion du même type au sein du Mouvement wallon avec le Manifeste pour la culture wallonne, parallèle à ce que l’on découvre aussi dans la Suisse romande et dont Charles Ferdinand Ramuz avait déjà esquissé le sens profond. Cette diversité de la francophonie est d’ailleurs peut-être son plus éclatant atout puisque, par la diversité des formes de vie des locuteurs du français, la francophonie est le seul ensemble linguistique du monde qui puisse se comparer en universalité ou diversité au monde anglophone. Senghor a parlé aussi de négritude dans le contexte de la francophonie. Il y a des citoyens américains qui parlent français en Louisiane.

La Francophonie est donc une communauté de peuples très divers vivant sur les cinq continents et unis par la langue française.

Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)

Organigramme de la francophonie après la CMF 2005 à Antananarivo. L’OIF est devenue l’opérateur principal de la francophonie en remplaçant l’AIF (Agence Intergouvernementale de la Francophonie).

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution fondée sur le partage d’une langue et de valeurs communes. Elle compte à ce jour 56 États membres de plein droit ou associés et 14 observateurs.

Le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, est chargé de la mise en œuvre de la politique internationale ainsi que de l’animation et de la coordination de la politique de coopération. Il s’appuie sur un opérateur principal, quatre opérateurs directs et une assemblée consultative.

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